
Maroc : #TaAnaMeToo, pour qu’aucune femme violée ne se taise (vidéo)
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À Rabat, les éléments de la police judiciaire relevant du 3ᵉ arrondissement ont interpellé deux repris de justice soupçonnés d’avoir violé et fait chanter une jeune femme à l’aide de photos et vidéos prises le jour du viol.
L’interpellation de ces deux individus fait suite à la plainte d’une femme trentenaire. Les faits se sont déroulés dans le quartier de Zaer. La victime a confié aux fonctionnaires de la police que les deux présumés violeurs l’ont obligée à se filmer dans des positions contraires aux mœurs sous la menace d’armes blanches, rapporte Al Akhbar. Ensuite, ils l’ont fait chanter avec des photos et vidéos.
Les éléments de la police ont mené une enquête qui s’est soldée par l’arrestation des deux mis en cause dans une maison appartenant à la famille de l’un d’entre eux. Il s’est avéré qu’ils sont des repris de justice. Les enquêteurs ont également procédé à la saisie d’un téléphone portable qui contenait les vidéos filmées. Lors de l’interrogatoire, ils ont nié, dans un premier temps, en bloc les accusations avant de passer aux aveux.
En attendant leur présentation devant le tribunal, le ministère public a demandé un complément d’enquête à la police. Les chefs d’accusation qui pourraient être retenus contre eux sont : viol, séquestration et chantage à l’aide d’images prises sans le consentement de la victime.
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