Des scènes peu ordinaires à Sète dimanche dernier. Michel Bodart, directeur général de Biomed34 affirme avoir vu un homme en uniforme s’en prendre à une famille d’origine maghrébine pour passer devant elle au motif que lui travaillerait, rapporte Midi Libre. « La famille ne s’est pas démontée. C’est la chronique, malheureusement, de la vie ordinaire, de la tension que crée la situation. On a retrouvé une agressivité que l’on avait au premier confinement ». Les premières victimes étaient les secrétaires du laboratoire.
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Au port de Sète, deux files d’attente ont été mises en place. L’une pour les PCR, l’autre pour les antigéniques. Dimanche matin, il y a des arrivées importantes de personnes qui s’apprêtaient à partir au Maroc par ferry et qui ont pris rendez-vous. Elles viennent ensuite chercher leur résultat le soir et repartent en courant.
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Sur le terrain, les propos racistes continuent de fuser contre des voyageurs. Le responsable du laboratoire de test Covid, lui, tente de jouer la carte de l’apaisement. « Quand par exemple quelqu’un a accusé les voyageurs d’être étrangers et d’avoir des tests gratuits ». « On leur a expliqué que les Marocains paient leurs tests. »