À quelques jours de la sortie du troisième opus du film « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu », la promotion du film reste perturbée par les soucis d’Ary Abittan devant la justice pour viol avec violence. Et comme si cela ne suffisait pas, cette trilogie doit faire face à des accusations de racisme.
Ce mercredi 6 avril prochain marque la sortie du volet numéro 3 du film « Qu’est-ce qu’on a tous fait au Bon Dieu ». Christian Clavier et ses compagnons espèrent avoir le même succès que celui connu par les deux premiers volets du film avec 17 millions d’entrées au box-office. Mais les critiques ne donnent plus au film la même innocence qu’à sa sortie en 2014. Certains personnages véhiculeraient des clichés racistes.
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Dans une interview au JDD, Christian Clavier a tenu à clarifier les choses. « Dieu merci, la France entière n’a pas été gênée de rire ! Le public a plébiscité le film partout ! Il a dépassé les 10 millions d’entrées en France et 20 millions en Europe », s’est défendu l’acteur principal. « Mon personnage est sans filtre et accumule tous les préjugés de la société française contre ce genre d’union », a-t-il ajouté.
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Le réalisateur « Philippe de Chauveron a vécu ça dans sa propre famille. Il était donc le plus apte à éloigner les clichés racistes de son film. Nous savions qu’on pouvait nous tomber dessus, mais son point de vue n’a pas varié : il porte un regard amusé et tolérant », a-t-il souligné.
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Pour le comédien, « les spectateurs doivent sortir des salles en étant heureux et sans se poser de questions ». Il considère qu’il n’y a rien de raciste dans le film. Quant aux soucis judiciaires de l’un des membres influents de l’équipe, il n’a pas voulu s’y prononcer.