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Huile d’olive au Maroc : pourquoi les prix ne baissent toujours pas ?
Alors que les Marocains s’attendaient à une baisse des prix de l’huile d’olive après la fin des phases de récolte et de pressage, rien n’a visiblement changé pour eux.
L’huile d’olive est devenue un luxe inaccessible pour les ménages marocains à revenus modestes. Le prix du litre a déjà franchi la barre des 100 dirhams.
Hausse record des prix de l’huile d’olive au Maroc. Désormais, il faut débourser plus de 100 dirhams pour acheter un litre de ce produit. Du jamais vu dans le royaume. « C’est la première fois que l’huile d’olive atteint ce prix-là. En quelques années, depuis le Covid, cela a doublé ! », se plaint auprès de RFI, un gérant d’une petite épicerie dans le centre-ville de Casablanca.
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« La consommation d’huile d’olive a baissé énormément. Celui qui prenait un litre, désormais, il achète la moitié, voire un quart. Maintenant, on a même une bouteille de 250 millilitres ! », explique-t-il. Une cliente, elle, dit déplorer mais comprendre cette inflation des prix : « C’est trop. Mais c’est normal, il n’y a pas de production, il n’y a pas de pluie ! Comment tu peux avoir des olives dans ces conditions ? Mais je comprends, les temps sont durs. Si tu arrives à avoir de l’huile d’olive, c’est déjà pas mal. »
La sécheresse sévère qui touche le royaume depuis six ans a entrainé une baisse de la production nationale d’olives et une envolée des prix de ce produit très prisé par les Marocains. Face à cette situation, le gouvernement marocain avait décidé en 2023 de restreindre l’exportation des olives. Fin décembre dernier, les autorités du royaume ont autorisé les importations d’olives étrangères, notamment celles en provenance du Brésil.
À lire : Le Maroc en quête d’huile olive
La persistance de la sécheresse et la rareté des précipitations obligent le Maroc à revoir sa politique agricole. « Il faut repenser le modèle agricole au Maroc, sachant qu’aujourd’hui, l’agriculture consomme plus de 80 % des réserves d’eau », soutient Badr Zaher, professeur-chercheur en droit des affaires à l’université Hassan II de Casablanca, cité par le média français.
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