![](img/local/cache-vignettes/L200xH125/faillite-restaurants-maroc-6ccdc.webp?1702929958)
Restauration au Maroc : des faillites en série qui inquiètent
Au Maroc, les professionnels avancent plusieurs facteurs pour expliquer les faillites en série dans le secteur de la restauration.
Le secteur des malls et centres commerciaux se remet progressivement de la crise de Covid-19 et de l’inflation. Cette embellie devrait se poursuivre jusqu’en 2030.
L’année dernière, le marché de la franchise au Maroc a évolué à un rythme sans précédent. Il a généré un chiffre d’affaires de 20 milliards de dirhams, marquant un retour à la croissance après une période difficile liée à la pandémie et à l’inflation. La seconde moitié de 2024 a été marquée par une reprise significative de la consommation et un renforcement de la confiance des investisseurs, fait savoir Mohamed El Fane, président de la Fédération marocaine de la franchise (FMF) cité par L’Économiste. Actuellement, le secteur des malls et centres commerciaux compte 745 réseaux, dont 84 % d’enseignes internationales.
À lire :Maroc : Le secteur de la franchise en danger de mort
Le secteur devrait profiter de l’organisation d’événements internationaux d’envergure, tels que la Coupe d’Afrique des nations (CAN Maroc 2025) et la Coupe du Monde 2030, l’ambition de la FMF étant d’accroître les investissements et d’attirer de nouvelles enseignes prestigieuses. Le secteur des malls et centres commerciaux devrait en effet bénéficier de plus de 10 milliards de dirhams d’investissements d’ici 2030, permettant la création de 20 000 emplois directs et indirects, est-il précisé. Il est également prévu d’étendre les surfaces commerciales, dépassant les 500 000 mètres carrés, ce qui favorisera l’émergence de nouveaux pôles de consommation dans des villes comme Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir et Tanger.
À lire :Restauration au Maroc : des faillites en série qui inquiètent
Les investisseurs étrangers manifestent un intérêt pour le secteur. Une centaine de demandes sont recensées chaque semaine pour implanter de nouvelles franchises au Maroc, fait encore savoir Mohamed El Fane, plaidant par ailleurs pour une réduction des droits de douane. Ceux-ci ont augmenté de 25 à 40 % entre 2022 et 2023, impactant fortement les importations. Un seuil maximal de 20 à 25 %, permettrait, selon le président de la FMF, d’assurer la compétitivité des franchises et de maintenir des prix de vente alignés sur les standards internationaux.
Aller plus loin
Au Maroc, les professionnels avancent plusieurs facteurs pour expliquer les faillites en série dans le secteur de la restauration.
La fermeture en série des franchises dans les grandes villes du Maroc inquiète Mohamed el Fane, le président de la Fédération marocaine de la franchise (FMF). Il appelle l’État...
L’accueil des Marocains Résidant à l’Étranger (MRE) s’est peu à peu amélioré ces dernières années, bien que des améliorations supplémentaires soient nécessaires, indique la...
Ces articles devraient vous intéresser :