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Huile d’olive : le Maroc a trouvé un autre pays pour s’approvisionner
Face à une crise oléicole sans précédent, le Maroc se tourne vers le Brésil pour importer de l’huile d’olive, pilier de la gastronomie marocaine.
Un réseau de contrefaçon d’huile d’olive a été démantelé dans la région d’Inezgane Aït Melloul, près d’Agadir. Deux individus ont été arrêtés lors d’une opération de la Gendarmerie royale.
L’intervention des forces de l’ordre fait suite à des informations précises concernant les activités illégales du groupe. Les suspects étaient soupçonnés de conditionner de l’huile d’origine non identifiée dans des bouteilles portant de fausses étiquettes de marques commerciales.
Cette pratique frauduleuse constitue une infraction à la réglementation sur les produits alimentaires. Elle représente également un risque pour la santé des consommateurs et porte préjudice aux producteurs d’huile d’olive respectant les normes en vigueur.
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Lors des perquisitions, les gendarmes ont saisi du matériel servant à la contrefaçon. Ils ont également découvert des quantités importantes d’huile ne disposant d’aucun document attestant son origine ou sa conformité.
Les deux personnes interpellées ont été placées en garde à vue. L’enquête se poursuit afin d’identifier d’éventuelles autres personnes impliquées et de déterminer l’étendue précise des activités du réseau. Les investigations doivent permettre de retracer le circuit d’approvisionnement et de distribution de cette huile.
Ces dernières années, le prix de l’huile d’olive a fortement augmenté au Maroc, poussant certains individus à tenter de profiter de cette rareté et de cette inflation pour en tirer profit.
Aller plus loin
Face à une crise oléicole sans précédent, le Maroc se tourne vers le Brésil pour importer de l’huile d’olive, pilier de la gastronomie marocaine.
Alors que les Marocains s’attendaient à une baisse des prix de l’huile d’olive après la fin des phases de récolte et de pressage, rien n’a visiblement changé pour eux.
L’huile d’olive est devenue un luxe inaccessible pour les ménages marocains à revenus modestes. Le prix du litre a déjà franchi la barre des 100 dirhams.
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