Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.
La fille d’Aziz Rebbah, ministre de l’Equipement et du Transport, a été expulsée de la cité universitaire de Rabat-Agdal, sur ordre du ministre de l’Enseignement supérieur Lahcen Daoudi, qui estime que la priorité dans ces résidences doit être donnée aux étudiants moins aisés.
Lahcen Daoudi promet pour ce faire, de chasser les enfants de riches, de députés et de hauts responsables des secteurs public et privé, des cités universitaires.
D’après Al Khabar, l’octroi d’une chambre à la cité universitaire d’Agdal à Rabat à la fille d’Aziz Rebbah, avait suscité une forte polémique au sein des étudiants, dont plusieurs milliers sont originaires de régions lointaines et de familles pauvres.
Au Maroc, la capacité d’accueil des cités universitaires est actuellement de 35.000 lits. D’après Daoudi, ce nombre devrait passer à 54.000 à la prochaine rentrée universitaire. Son ministère prévoit également la construction de 14 nouvelles cités universitaires, l’extension de 8 autres et la réfection de l’ensemble des cités existantes.
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