Aziz Rebbah veut réformer le code de la route

17 mars 2012 - 11h48 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Moins de deux ans après l’entrée en vigueur du nouveau code de la route, le ministre de l’Equipement et du Transport Aziz Rebbah, remet en cause ce texte conçu par son prédécesseur Karim Ghellab.

Après avoir déclaré en février dernier que le nombre d’accidents n’avait pas baissé, mais qu’il était plutôt en hausse de 1,7%, alors que Karim Ghellab parlait d’une baisse de 6,15%, Aziz Rebbah vient de relever les contrôleurs routiers de leurs fonctions.

Ces fonctionnaires réintégrés par Karim Ghellab après l’adoption du nouveau code de la route, exerçaient aux côtés des agents de police et de la gendarmerie lors de contrôles routiers. Rebbah a estimé que ces contrôleurs empiétaient sur le travail des forces de l’ordre et a donc décidé de leur retrait d’après l’Économiste.

Dans une interview accordée lundi au quotidien Atajdid, Aziz Rebbah affirme également que certains articles du nouveau code de la route doivent être réformés, et promet un texte prenant en considération la sécurité des citoyens et les intérêts des professionnels.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Karim Ghellab - Accident - Routier - Abdelaziz Rebbah - Code de la route marocain - Ministère de l’Equipement et du Transport

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Maroc lance un renouvellement généralisé des bus

Le ministère du Transport et de la Logistique annonce la création de deux programmes de renouvellement du parc de transport routier au cours des exercices 2024, 2025 et 2026.

Aéroports marocains : un parking hors de prix pour les voyageurs

Marre de payer une fortune pour garer sa voiture à l’aéroport ? C’est le ras-le-bol des usagers des aéroports marocains, qui dénoncent des prix exorbitants et une qualité de service médiocre.

BTP : Le Maroc en mode « chantier permanent »

Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) marocain est en plein essor. En 2024, l’investissement public dans ce domaine a connu une augmentation fulgurante de 56 % par rapport à l’année précédente, atteignant un montant de 64 milliards de...

Casablanca : les taxis en colère contre les ... motos-taxis

Certaines applications dont “InDrive” ont commencé à proposer des services de transport de passagers à moto dans certaines villes comme Casablanca. Les professionnels du secteur s’insurgent contre cette nouvelle pratique et appellent les autorités à...

Le Maroc vend ses navires aux enchères

Quelque 18 bateaux appartenant à la société de dragage Drapor qui s’est retrouvée en situation de liquidation judiciaire, sont actuellement mis en vente aux enchères dans les ports marocains, a annoncé Nizar Baraka, le ministre de l’Équipement et de...

Taxis contre Indrive : quand la rue marocaine devient un ring

La Coordination nationale et le Bureau régional de l’Organisation nationale pour les droits humains et la défense des libertés au Maroc appellent les autorités responsables du secteur des transports à trouver des solutions efficaces pour résoudre le...

Le Maroc mise sur les trains

L’Office national des chemins de fer (ONCF) a réalisé ces dernières années d’importants investissements pour moderniser sa flotte de trains et réhabiliter certaines lignes ferroviaires, a indiqué le ministère des Transports et de la logistique.

Le projet TGV Kénitra-Marrakech avance à grands pas

L’Office national des Chemins de fer (ONCF) s’active pour la réalisation du projet de construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech. Il vient de débloquer environ 695 millions de dirhams.

Le Maroc prépare les aéroports de demain

Le Maroc prévoit de se doter d’un nouveau Schéma directeur aéroportuaire national à l’horizon 2045, le dernier élaboré en 2013 étant devenu obsolète.

La police marocaine exemptée de contrôle de vitesse

Le gouvernement s’apprête à adopter un nouveau projet de décret visant à exempter les véhicules de la police, de la gendarmerie et des forces auxiliaires de l’obligation d’installation d’un dispositif de mesure de vitesse.