Le ministre de l’Equipement et des Transports, Abdelaziz Rebbah, a mis en garde certaines parties tentant à tout prix d’écraser l’actuel gouvernement, parce qu’elles ne veulent ni réformes, ni changements. D’après le ministre, la montée au pouvoir du PJD n’est pas une simple tentative pour calmer la tension.
"Le PJD n’était pas une option obligatoire et transitoire", explique Rebbah, qui minimise les critiques virulentes dont a fait l’objet la loi organique approuvée lors du dernier Conseil des ministres.
Cette loi détermine les prérogatives de nomination, et accorde au chef du gouvernement le pouvoir de nommer 500 postes clé. En clair, c’est au PJD et à ses alliés de nommer les personnes qui assumeront ces responsabilités.
Mais pour Rebbah, "la question la plus importante n’est pas qui nommera, le Roi ou le chef du gouvernement, mais si on choisira pour la nation ou le PJD".