L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.
Les accords de libre échange sont un échec et menacent la souveraineté de l’Etat et la stabilité sociale du Maroc, explique l’économiste Najib Akesbi, selon qui le déficit commercial marocain n’a jamais été aussi lourd : près de 200 milliards de dirhams et 24% du PIB en 2012. Ce genre d’accords, même s’ils s’avèrent un échec, ne sont jamais remis en question puisqu’il n’existe aucune reddition des comptes.
Najib Akesbi, intervenant lors d’un colloque du Parti Socialiste Unifié dans la région de Taza, explique que le modèle économique marocain crée des inégalités sociales, territoriales et de genre, ajoutant que malgré un taux d’investissement relativement élevé (plus de 30%), le Maroc n’a créé en 2012 que 1000 emplois.
L’économiste estime que les structures agricoles, industrielles et de services sont archaïques, faiblement productives et non compétitives, ce qui a pour conséquences des difficultés aiguës pour l’économie marocaine (déficits extérieurs et des finances publiques, endettement…), le chômage et une paupérisation croissante d’une partie de la population.
Akesbi appelle par conséquent à de nombreuses réformes économiques et sociales, mais au préalable insiste sur une réforme radicale de la structure du système politique, qui contrôle presque tout au Maroc, puisque pour la plupart des grands projets, le parlement est le dernier à être mis au courant, ce qui rend impossible la mise en œuvre du principe de la reddition des comptes.
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