Lors d’un échange à bâtons rompus avec des étudiants de l’ESSEC Paris le 12 juin, Moulay Hafid Elalamy est revenu sur son parcours professionnel et en politique ainsi que sur le rachat en cours de Société Générale Maroc.
Le magazine Challenge Hebdo, qui a consacré tout un dossier à des hommes et des femmes connus de la scène publique, a recueilli les nombreux projets de ces candidats s’ils devenaient présidents du gouvernement.
S’il était premier ministre, Mohamed Horani, président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et heureux PDG de Hightech Payment Systems (HPS), affirme qu’il donnerait la priorité à l’investissement et rehausserait le pouvoir d’achat des citoyens.
Pour Omar Chaâbi, directeur général d’Ynna Holding, la solution est simple, il faut former pour le monde du travail, alors que l’économiste Najib Akesbi lui commencerait par restructurer le champ politique national.
Karim Boukhari, directeur de rédaction de l’hebdomadaire TelQuel, compare le président du gouvernement à un coach de football qui devrait choisir lui-même son équipe pour avoir plus de chances de gagner.
L’ancien ministre des finances Mohamed Berrada (1986-1993) et ex-directeur général de l’OCP (1999-2001) et de la RAM (2001-2006), pense que la priorité au Maroc devrait être donnée à l’éducation et à l’industrialisation.
Taoufik Bouâchrine, directeur de publication du quotidien Akhbar Al Yaoum, organiserait lui, une conférence de presse dès son élection en tant que président du gouvernement, pour expliquer le contenu de son accord avec le Roi.
Les réponses du président de l’Instance centrale de prévention de la corruption, Abdeslam Boudrar et de Hamid Belfadil, directeur du centre régional d’Investissement (CRI) pour la région du Grand Casablanca, sont basées elles sur la nature de leurs fonctions respectives.
Latifa Echihabi, directrice générale de l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME), estime pour sa part qu’elle inaugurerait son mandat de présidente du gouvernement en facilitant la vie aux entreprises et en rompant avec les pratiques administratives désuètes pour que le secteur privé puisse évoluer dans un environnement sain.
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