Le Conseil National de la Presse (CNP) a fermement condamné ce qu’il qualifie d’« acte criminel odieux » du journal français Charlie Hebdo, l’accusant de s’attaquer directement au Roi Mohammed VI.
Le Parti socialiste unifié (PSU) a réclamé dans un communiqué daté du 27 mars "une véritable monarchie parlementaire selon le modèle mondialement connu". Le parti n’hésite par ailleurs pas à pointer du doigt le statut religieux du Roi Mohammed VI
Pour le parti de Mohamed Moujahid, "toutes les institutions doivent être régies par la Constitution. On ne peut se référer à une qualité religieuse pour se considérer au-dessus de la Constitution, ou sous son couvert, prendre des décisions et mesures qui sortent du contrôle et de la critique". Le PSU devient donc le premier parti à critiquer ouvertement le statut de "Commandeur des croyants" de Mohammed VI.
Le PSU demande au Roi d’accepter un rôle purement symbolique comme cela se fait en Espagne, en Angleterre ou encore aux Pays-Bas, ce afin de rompre avec le "pouvoir traditionnel". Le Premier ministre deviendrait donc le vrai chef de l’État.
Ces déclarations marquent une réelle exception parmi les propositions de réforme de la constitution marocaine, présentées par les partis politiques depuis lundi devant la Commission consultative de la révision de la constitution marocaine. Ces consultations se poursuivront jusqu’au 5 avril prochain. La commission soumettra ensuite sa proposition de réforme de la constitution marocaine à Mohammed VI, qui sera ensuite votée par référendum.
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