
Renforcer la sécurité des passagers et fluidifier le trafic. C’est l’objectif visé par l’Office national des chemins de fer (ONCF) qui prévoit d’instaurer un nouveau système de contrôle d’accès aux quais.
La ligne à grande vitesse (LGV) marocaine est une forme de corruption, a estimé Abdelhadi Khaïrat, membre du bureau politique de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP).
Le politicien estime qu’au lieu d’une LGV, le Maroc aurait mieux fait de construire des routes dans les montagnes pour désenclaver les régions reculées. "Pourquoi la LGV, alors que les autoroutes sont vides, avec les scorpions comme seuls usagers à Rhamna ?"
Abdelhadi Khaïrat qui intervenait vendredi lors d’une rencontre de la jeunesse de l’USFP à Settat, a expliqué que "les propriétaires de carrières dans cette région sont des bandes criminelles" ayant détruit l’infrastructure de la province et menaçant l’équilibre écologique de la rivière Oum Rabiaâ.
L’USFPéiste n’est pas le seul à critiquer ouvertement la future ligne à grande vitesse. Pour le militant altermondialiste Sion Assidon, le Maroc n’a pas besoin de la LGV car elle hypothéquerait l’avenir des générations futures. Lahcen Daoudi, actuel ministre de l’Enseignement Supérieur, a lui qualifié (avant d’être nommé ministre) le projet du TGV marocain de catastrophique.
Ces articles devraient vous intéresser :