Réseau ferroviaire : le Maroc n’a pas les moyens de ses ambitions
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Le plan d’expansion ferroviaire séduit les investisseurs qui sont prêts à financer les projets marocains. En témoigne la réussite par l’Office national des Chemins de fer (ONCF) d’une levée de fonds.
L’Office national des chemins de fer (ONCF) du Maroc aspire à lever 88 milliards de dirhams auprès des investisseurs afin de financer son plan d’expansion ferroviaire, a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD) cité par Reuters, en marge du Forum africain de l’investissement, qui s’est tenu à huis clos pendant trois jours à Rabat. À l’arrivée, l’ONCF mobilise 140 milliards de dirhams.
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L’ambition de l’ONCF est de prolonger son réseau de trains à grande vitesse (TGV) jusqu’à Marrakech avant la Coupe du monde 2030, que le Maroc coorganisera, et de l’étendre ultérieurement vers Agadir. Il prévoit aussi de doubler le nombre de villes desservies, atteignant 43 localités d’ici 2040, ce qui représenterait une couverture de 87 % de la population nationale. Ce plan d’expansion ferroviaire s’inscrit dans la stratégie nationale de modernisation des infrastructures.
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À préciser que la BAD et ses partenaires ont, lors du Forum africain de l’investissement, annoncé avoir mobilisé un total de 292 milliards de dirhams pour soutenir divers projets de développement en Afrique. Ces investissements ciblent des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’approvisionnement en eau, les infrastructures de transport, le tourisme, l’industrie pharmaceutique et le capital-investissement.
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