Pourtant, le Maroc compte sur l’apport financier des Marocains résidant à l’étranger. Les transferts de fonds représentent une manne importante pour le pays, dépassant les 100 milliards de dirhams l’an dernier.
Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’investissement, souhaite transformer ces transferts « consuméristes » en investissements productifs. Il encourage la diaspora à s’impliquer davantage dans le développement du Maroc.
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« Nous irons à leur rencontre dans les pays où ils vivent, nous leur parlerons dans la langue qu’ils parlent, nous simplifierons pour eux les démarches et leur expliquerons les opportunités d’investissement dans leur pays », a-t-il déclaré lors d’une session de questions orales au parlement.
Le ministre a également évoqué la simplification des investissements pour les MRE en répondant à la question de la « complexité des procédures administratives d’investissement pour les membres de la diaspora marocaine », soulevée par le groupe RNI. Pour Zidane, « le Comité national de simplification des procédures et démarches administratives, présidé par le chef du gouvernement, a simplifié et numérisé 22 décisions administratives, actuellement étudiées au niveau des centres régionaux d’investissement, permettant de réduire en moyenne de 45 % les documents exigés aux investisseurs ».
Le gouvernement mise sur l’attachement des Marocains de l’étranger à leur pays d’origine pour les inciter à investir dans des projets de développement. Il espère ainsi favoriser une croissance « durable dans toutes les régions du Maroc » et réduire les disparités territoriales.