Pas moins de 36 parlementaires marocains seraient poursuivis pour des crimes financiers, selon Abdelhadi Khairat, membre du Bureau politique de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
Les mis en cause auraient émis des chèques sans provisions, indique Abdelhadi Khairat, qui estime scandaleux que ce genre de pratiques soient associées à un organe exécutif censé représenter la souveraineté nationale.
Un autre constat dressé par Abdelhadi Khairat concerne les parlementaires liés au trafic de drogue, dont les noms avaient été dévoilés il y a quelques temps par un observatoire européen.
Le ministère de l’Intérieur marocain avait alors diffusé une liste de noms de personnes interdites de se présenter aux élections. Pourtant, plusieurs de ces personnes connues pour leur implication dans le trafic de drogue, occupent aujourd’hui des fonctions de la plus haute importance au parlement marocain.