Transport routier : le renouvellement du parc préoccupe le gouvernement
Jusqu’au mois de décembre, les services du ministère du transport ont traité quelque 900 demandes de renouvellement de véhicules de transport.
Au Maroc, 57% des habitants ont recours à la corruption dans le domaine du transport routier, révèle une étude de l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption présentée mercredi à Rabat.
29,5% de Marocains corrompent pour obtenir leur permis de confiance (document permettant de devenir chauffeur de taxi), 21,4% pour échapper aux procès verbaux afférents aux accidents de la route ou parce qu’ils n’ont pas d’assurance automobile, et 9,9% recourent à la corruption pour recevoir leur carte grise.
Le Marocain donne en moyenne 1500 dirhams pour obtenir plus rapidement son permis de confiance. A cela s’ajoute un montant moyen de 1400 dirhams de pots de vin pour être convoqué à l’examen de confiance.
D’après le dernier rapport de Transparency international, le Maroc perdrait 1,5 milliard de dollars par an à cause de la corruption. L’ONG place le Royaume à la 89e position mondiale sur l’indice de perception de la corruption.
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Jusqu’au mois de décembre, les services du ministère du transport ont traité quelque 900 demandes de renouvellement de véhicules de transport.
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