Transport routier : 57% de Marocains ont recours à la corruption

17 juin 2012 - 13h52 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Au Maroc, 57% des habitants ont recours à la corruption dans le domaine du transport routier, révèle une étude de l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption présentée mercredi à Rabat.

29,5% de Marocains corrompent pour obtenir leur permis de confiance (document permettant de devenir chauffeur de taxi), 21,4% pour échapper aux procès verbaux afférents aux accidents de la route ou parce qu’ils n’ont pas d’assurance automobile, et 9,9% recourent à la corruption pour recevoir leur carte grise.

Le Marocain donne en moyenne 1500 dirhams pour obtenir plus rapidement son permis de confiance. A cela s’ajoute un montant moyen de 1400 dirhams de pots de vin pour être convoqué à l’examen de confiance.

D’après le dernier rapport de Transparency international, le Maroc perdrait 1,5 milliard de dollars par an à cause de la corruption. L’ONG place le Royaume à la 89e position mondiale sur l’indice de perception de la corruption.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Administration - Corruption - Enquête - Transports - Instance nationale de probité et de lutte contre la corruption - Transport en commun - Ministère de l’Equipement et du Transport

Aller plus loin

Transport routier : le renouvellement du parc préoccupe le gouvernement

Jusqu’au mois de décembre, les services du ministère du transport ont traité quelque 900 demandes de renouvellement de véhicules de transport.

Ces articles devraient vous intéresser :

Trains au Maroc : cinq géants du rail en lice pour un mégacontrat

L’appel à concurrence lancé par l’Office national des Chemins de fer (ONCF) pour acquérir 168 nouveaux trains, dont 18 trains à grande vitesse aiguise les appétits. Cinq constructeurs ferroviaires internationaux se battent pour décrocher ce méga contrat.

Le Maroc construira 1000 km d’autoroutes d’ici 2030

Le Maroc veut saisir l’occasion de l’organisation de la coupe du monde 2030 pour moderniser le secteur des transports dans son ensemble, notamment les autoroutes.

Alerte au miel « aphrodisiaque » en vente au Maroc

Du « miel aphrodisiaque » ou du « miel de virilité » inonde le marché marocain et inquiète le Syndicat des professionnels de l’apiculture au Maroc.

Taxis au Maroc : enfin la grande réforme ?

Dans une correspondance adressée aux walis des régions et aux gouverneurs des préfectures et provinces du Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a appelé à réorganiser le secteur des taxis afin d’améliorer la qualité des services de...

Marrakech veut en finir avec la mendicité et les SDF

La ville de Marrakech mène une lutte implacable contre la mendicité professionnelle et le sans-abrisme, qui porte déjà ses fruits. À la manœuvre, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la brigade touristique.

Le Maroc contraint de mettre fin aux cartes d’embarquement en papier ?

L’ère du tout-numérique gagne du terrain, et le secteur aérien n’y échappe pas. Alors que certaines compagnies aériennes, comme Ryanair, ont déjà franchi le pas en supprimant les cartes d’embarquement papier, la question se pose pour d’autres pays,...

Au Maroc, les élèves fêtent la fin d’année scolaire en déchirant leurs cahiers

Au Maroc, des scènes des élèves déchirant leurs cahiers et livres pour annoncer la fin de l’année scolaire, se sont reproduites.

Coupe du monde 2030 : le Maroc veut marquer les esprits

Le Maroc se prépare activement pour accueillir la Coupe du monde 2030, aux côtés de l’Espagne et du Portugal. Les autorités du royaume ne lésinent pas sur les moyens pour faire de cet événement une réussite.

Maroc : Hausses salariales pour les agents du ministère de l’Économie

Les fonctionnaires du ministère de l’Économie et des Finances verront leurs conditions de vie s’améliorer avec l’adoption par le conseil du gouvernement présidé par Aziz Akhannouch d’un décret.

L’Office des changes traque des touristes marocains

Les touristes marocains qui effectuent des voyages à l’étranger et les Marocains exerçant des professions libérales à l’étranger sont dans le viseur de l’Office des changes.