Le classement publié jeudi accorde au Maroc une note de 3.4 sur une échelle de 10. Malgré cette amélioration, le Royaume arrive loin derrière plusieurs pays arabes, comme les Emirats Arabes Unis (28ème), le Qatar (22ème), la Jordanie (56ème), ou encore l’Arabie Saoudite (57ème) et la Tunisie (73ème). Toutefois le Maroc devance l’Algérie (112ème) et la Libye (168ème).
Le positionnement du Maroc sur la liste des pays corrompus "ne veut pas dire que les politiques et les dispositifs mis en place pour éradiquer la corruption ont échoué", explique Abdeslam Aboudrar, président de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) au quotidien Libération. "Il faut encore du temps pour que les réformes entreprises et les stratégies élaborées dans le domaine de la lutte contre la corruption puissent donner leurs fruits".
Tarik Soubaai, président de l’Instance nationale de protection des biens publics au Maroc (INPBM) ajoute que seul une application stricte des dispositions de la nouvelle constitution, garantissant l’indépendance du pouvoir judiciaire, serait la solution pour lutter efficacement contre la corruption qui touche plusieurs secteurs d’activités et institutions publiques.