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Elections à Melilla : le Maroc accusé d’achat de votes
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Le ministère de l’Intérieur a décidé de renforcer son contrôle sur les projets de développement à travers le pays. Cette initiative fait suite à des observations inquiétantes concernant des retards volontaires dans l’exécution de ces projets, visant à les inaugurer à l’approche des élections législatives de 2026. L’objectif ? Exploiter ces réalisations comme un argument de campagne électorale.
Des rapports officiels ont en effet révélé que certains élus locaux ont délibérément freiné la réalisation de projets initialement prévus pour être achevés plus tôt. Leur but : faire coïncider les inaugurations avec le début de la campagne électorale. Une pratique que le ministère de l’Intérieur qualifie de manipulation et qui nécessite, selon lui, une intervention ferme.
Concrètement, les gouverneurs et les préfets ont reçu pour instruction de suivre de près tous les projets de développement en cours. Ils devront exiger les documents justificatifs, effectuer des visites de terrain régulières et vérifier l’état d’avancement des travaux. Le ministère souhaite ainsi identifier les causes des retards et s’assurer du bon déroulement des chantiers.
A lire : Maroc : quand l’achat des voix s’invite dans les élections
Cette surveillance accrue concerne également les projets liés à la prospection des eaux souterraines et au forage de puits. Des rapports ont en effet signalé que ces projets étaient parfois instrumentalisés par certains acteurs politiques à des fins électorales.
Pour le ministère de l’Intérieur, ces mesures visent avant tout à protéger les fonds publics et à garantir que les projets de développement profitent réellement aux citoyens. Il s’agit d’empêcher toute exploitation à des fins de propagande politique et de privilégier le développement réel du pays, loin des calculs électoraux.
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