Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Après sept heures d’audience, la Chambre criminelle chargée des crimes financiers de la Cour d’appel de Rabat a accordé la liberté provisoire à Taoufik Ibrahimi, ancien PDG de Comanav-Comarit. L’homme, libéré mercredi, est poursuivi pour détournement de fonds et soupçonné d’avoir poussé la Comanav vers la faillite, pour ensuite la racheter à moindre prix.
Cinq autres suspects, poursuivis dans la même affaire, ont également bénéficié d’une remise en liberté provisoire, avec interdiction de quitter le territoire marocain.
Taoufik Ibrahimi, accusé d’atteinte à la sécurité de l’Etat, aurait tout mis en oeuvre pour faire échouer les efforts du gouvernement, pour une solution à la crise du transport maritime. Il aurait également eu l’intention, d’après l’acte d’accusation, de saboter des établissements publics.
L’ancien patron de Comanav-Comarit a nié en bloc et a estimé devant le juge, que la nature des responsabilités qu’il a assumées, sont en contradiction avec les accusations portées contre lui.
L’homme a affirmé devant la Cour, que toutes ses démarches étaient officielles et connues des banques et du gouvernement. En créant Morocco Ferries, Taoufik Ibrahimi dit avoir voulu renflouer les caisses de Comanav-Comarit, et non la couler.
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