D’autres informations rapportées par Akhbar Al Yaoum imputent l’arrestation de l’ancien patron de la Comanav à la situation actuelle de la compagnie maritime, dont les bateaux ont été saisis au port français de Sète. Taoufik Ibrahimi est également accusé d’inciter les employés de la Comanav à manifester et à faire grève.
Plusieurs autres responsables de la Comanav, dont l’ancien directeur des ressources humaines, ont également été interpellés d’après des sources d’Akhbar Al Yaoum.
Une autre version explique l’arrestation de Taoufik Ibrahimi par le fait qu’il ait proposé au ministère des Transports et à Comanav Ferries une solution qui aurait été très profitable.
Nommé en 2010 au poste de président du directoire de l’ Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), Taoufik Ibrahimi avait été remercié cinq mois plus tard en raison de tensions au sein du complexe portuaire.
Mise à Jour du mardi 19 juin : D’après les premiers résultats de l’enquête publiés par Akhbar Al Yaoum, ils s’avère que l’ancien PDG de Comanav, Taoufik Ibrahimi, comptait faire échouer les efforts du gouvernement pour trouver une solution à la crise du transport maritime et pousser la Comanav vers la faillite, afin de la racheter par la suite à un coût très bas.
L’homme est accusé d’être l’instigateur de grèves organisées à Tanger et à l’étranger, dans l’optique de paralyser le trafic maritime. Il espérait, via son entreprise "Morocco Freeze" créée avec son frère Saïd Ibrahimi, ancien trésorier du Royaume, se faire passer comme le sauveur notamment de l’opération transit des MRE. Il a été embarqué par la police vendredi, alors qu’il faisait son footing matinal sur la corniche d’Aïn Diab à Casablanca.