La construction de « Medusa », le câble sous-marin devant relier l’Afrique du Nord au sud de l’Europe en passant par le Maroc, va bientôt démarrer. Il vise à favoriser la connectivité dans la région.
La saisie conservatoire des ferries de la Comanav-Comarit, "Le Biladi", "Le Marrakech" et le "Bni Nssar", deviendra définitive ce dimanche si l’armateur ne s’acquitte pas de 200 millions de dirhams de dettes à temps.
Un délai d’un mois avait été accordé à la compagnie maritime pour régler ses dettes. Ce délai prend fin dimanche 5 février, rendant la saisie conservatoire, définitive. La prochaine étape serait la vente aux enchères des navires.
Une cellule de crise étudie une solution pour renflouer les caisses de la compagnie. Plusieurs banques sont prêtes à voler au secours de Comanav-Comarit, a condition que l’Etat cautionne la compagnie.
Le management de Comanav Ferry cité par le quotidien L’Economiste, explique que "la priorité de l’armateur est de récupérer les navires objet de la saisie conservatoire à Sète, de redresser la situation à son meilleur niveau en vue de l’opération transit 2012 et de revoir la gouvernance de l’entreprise".
La compagnie maritime qui assure la liaison maritime Sète-Tanger, est convoitée par plusieurs armateurs, dont la SNCM, qui étudie la possibilité d’investir les liaisons Sète-Tanger et Sète-Nador.
Comanav-Comarit, en proie à de graves difficultés financières, intéresserait également le milliardaire marocain Othman Benjelloun et plusieurs lobbies qui voudraient monopoliser la liaison maritime Tanger-Sète.
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