
Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice
Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.
La Direction générale des impôts (DGI) traque les fraudeurs opérant dans des garages spécialisés dans la vente de voitures de luxe dans les régions de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Selon Hespress, des opérations de programmation aléatoire via le Système d’analyse des risques (SAR) sont en cours dans ces régions. Elles font suite à la collecte de données sur des achats de plus d’1,5 million de dirhams par des particuliers qui ne figurent pas dans la base de données fiscales. Sous le couvert de sociétés écrans, les concernés mènent des activités d’importation et de distribution dans le secteur du commerce du bois.
Ces individus ont acquis contre paiement en espèces des véhicules neufs ou d’occasion, de marque Ferrari, Bugatti, Maserati et Mercedes Classe G, ce qui a alerté les contrôleurs fiscaux. Avec l’aide de l’Autorité Nationale du Renseignement Financier (ANRF), ils ont découvert que ces transactions s’accompagnaient de chèques de garantie, permettant aux acheteurs d’effectuer les règlements en plusieurs tranches.
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Des irrégularités fiscales ont été également relevées au niveau des garages automobiles et des sociétés régulièrement enregistrées, spécialisées dans l’importation de véhicules neufs. Les contrôleurs ont noté des marges bénéficiaires exorbitantes en raison de la flambée des prix des voitures d’occasion et de l’augmentation de la demande.
Les inspecteurs de la DGI ont aussi procédé à un examen minutieux des déclarations fiscales des sociétés appartenant aux acquéreurs de voitures de luxe, révélant une fraude fiscale organisée depuis quatre ans. La plupart d’entre elles déclaraient des déficits chroniques. Ces données ont été transmises à l’unité centrale d’analyse des données pour déterminer si les concernés tirent leurs revenus d’activités illicites comme le blanchiment d’argent ou le trafic de stupéfiants.
Aller plus loin
Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.
Soupçonnant des cas de fraude, les contrôleurs fiscaux scrutent les déclarations fiscales de certaines personnes exerçant une profession libérale.
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