
Invité sur l’émission « Grand invité de l’économie » de RFI et Jeune Afrique, Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc, a passé en revue les sujets brûlants de l’heure qui touchent à la vie et à la survie de la compagnie aérienne marocaine.
Royal Air Maroc (RAM) compte lancer un appel d’offres pour l’acquisition de 12 à 15 avions de ligne, pour un montant de 1,68 milliards de DH, soit 200 millions de dollars. "Les avions moyen courrier de 100 places", devraient avoir une autonomie de 4h30 à 5h de vol.
"Trois modèles sont en compétition", le Bombardier canadien CSéries, le brésilien Embraer 190, et le russe Sukhoï Superjet 100, équipé du moteur PowerJet SaM146, du constructeur français Snecma, indique Driss Benhima, PDG de la RAM à L’Usine Nouvelle.
Ces avions serviront à l’ouverture de lignes qui ne sont pas totalement industrielles, notamment en Afrique, "Europe du Nord et de l’Est, et les destinations secondaires d’Europe de l’Ouest".
Le premier des 5 Boeing 787 Dreamliner commandés en novembre 2005 par la RAM devrait être livré en novembre 2014. Ces cinq avions porteront ainsi à 10 le nombre d’avions long-courriers composant la flotte de la RAM, précise Benhima au magazine.
L’arrivée des 5 Dreamliner permettra à la RAM d’intensifier ses liaisons vers les Etats-Unis, le Canada, l’Amérique Latine et la Chine.
La RAM, qui perdait 20 millions de dirhams par semaine en 2011, comptait ouvrir son capital à des compagnies étrangères et au public, pour sauver l’entreprise de la faillite, avant que l’Etat ne lui accorde 9,3 milliards de DH, en vertu d’un contrat-programme, visant le sauvetage de la compagnie.
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