La Banque mondiale a recommandé « l’élimination des dépenses fiscales “brunes”, la suppression des subventions explicites du gaz butane, l’introduction d’une « taxe carbone » et l’augmentation des tarifs de l’eau au Maroc, pour imposer un changement de comportement des consommateurs et générer des bénéfices climatiques. La mise en œuvre de ces réformes devrait faire augmenter le PIB du pays de 2 %. Toutefois, l’analyse à long terme de la banque prédit que « les impacts macroéconomiques des mesures seraient meilleurs que ceux d’une réforme fiscale équivalente », indique le rapport.
À lire : La Banque mondiale alerte sur le risque de « stress hydrique » et de sécheresse au Maroc
Les mesures « devraient être soigneusement élaborées pour assurer une transition équitable » lorsque les prix seront plus stables, invite la banque mondiale, prévenant sur le tollé que pourrait créer la flambée des prix du butane et de l’eau. Elle a par ailleurs recommandé d’indemniser les personnes pauvres et vulnérables, pour compenser l’impact de la flambée des factures. « Un programme de transferts monétaires bien ciblé pourrait être la meilleure option pour compenser les impacts négatifs sur les ménages les plus défavorisés », indique le rapport.