Les faits se sont déroulés en juin dernier rue de Seloncourt à Audincourt. Le 9 juin dernier, le MRE est monté sur le toit et s’est mis à jeter des morceaux de bois et des tuiles, rapporte L’Est Républicain. Informés, les pompiers arrivent sur les lieux. Lorsqu’il les aperçoit, il commence à leur jeter des tuiles. « D’après mes calculs, il a balancé près de 200 tuiles », précise la représentante du ministère public. Les commandes de la nacelle ont été également endommagées. Les policiers grimpent dans les étages et finissent par récupérer le désespéré en le faisant « lourdement tomber chez lui », précise encore le président. Après son placement en garde à vue, il sera libéré le 11 juin au matin.
À lire : Essaouira : il passe quatre ans en prison à cause d’une erreur judiciaire
Dans la soirée, il commet un autre acte. Cette fois, il a mis le feu à son canapé. Plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés. Appelés, les pompiers et policiers se sont rendus à son appartement. Ils l’arrêtent, le placent en garde à vue puis le mettent en prison. A la barre mardi, le prévenu évoque un alcoolisme ancré depuis ses 18 ans, une ancienne toxicomanie à l’héroïne pour justifier ses actes. Pas suffisant pour convaincre le président. « Tant que vous n’aurez pas identifié la racine du mal qui vous ronge, vous rechuterez. Les mêmes causes produisent les mêmes effets », insiste-t-il.
À lire : France : deux ans de prison pour le Marocain qui a agressé deux policiers
L’expert psychiatre conclut à un risque de réitération. Se basant sur cette conclusion, la représentante du ministère public requiert 8 mois de prison ferme et un suivi socio-judiciaire. Le tribunal suit la réquisition du ministère public et condamne le prévenu.