Maroc : elle tue son mari et tente de masquer son crime
Sur ordre du Parquet général, une femme mariée, résidant au quartier Msalla à Zagora, a été placée en garde à vue, pour son implication présumée dans le meurtre de son époux.
Inculpé de meurtre, Rachid M. aura passé quatre ans en prison, victime d’une erreur judiciaire pour laquelle il avait écopé de 30 ans de prison en première instance, commuée à 20 ans, en appel. Son innocence a été reconnue après que le véritable coupable a avoué son crime.
Après quatre ans de prison, le revoilà libre. Les gendarmes d’Essaouira se sont trompés de suspect et avaient interpellé Rachid M., qui avait été condamné à 30 ans de prison avant d’obtenir une réduction de peine en appel, rapporte Assabah. La peine de 30 ans est devenue une peine de 20 ans. L’homme vient d’être libéré après avoir passé quatre ans en prison. Pris de remords, le véritable coupable, un jeune homme de 18 ans, s’est rendu à la gendarmerie royale où il est passé aux aveux. Il est désormais poursuivi par le juge d’instruction près de Cour d’appel de Safi pour homicide.
Le véritable coupable a livré sa version des faits. Ces faits remontent à septembre 2016. Il a raconté que lui, la victime, le faux coupable et d’autres amis avaient participé à une fête de mariage dans le douar Ahl Jemaa. C’était une soirée arrosée au cours de laquelle il avait dû se coucher près de la tente dressée pour le mariage. Il sera réveillé par l’un de ses amis, tard dans la nuit. Alors qu’il se dégourdissait les jambes, il avait vu la victime. Celle-ci lui avait demandé de l’accompagner pour aller chercher une bouteille d’eau-de-vie (Mahia) qu’il aurait conservée quelque part.
La victime lui aurait ensuite proposé d’avoir des relations avec lui contre un billet de 200 DH. Il refuse. Vexé, son compagnon l’aurait menacé avec une arme blanche et l’aurait conduit dans une maison abandonnée. Il aurait alors tenté d’abuser de lui. Le présumé meurtrier profite d’un moment d’inattention de son agresseur présumé pour se saisir d’un couteau afin de le dissuader. Peine perdue. Selon le véritable coupable, la victime aurait continué à le harceler. Excédé, il lui aurait porté un coup de couteau mortel. Une fois le crime commis, il aurait jeté l’arme blanche dans un puits, près de son domicile.
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