L’accusé, Mohamed A. dit Tony, a déclaré au procès qu’« il continue de regretter » son acte du 6 décembre 2011, date à laquelle il a ôté la vie à sa victime, venue à Ceuta pour passer un examen professionnel. Il « continue de demander pardon ». Condamné à une peine de 18 ans et 3 mois de prison en première instance, réduite à 14 ans et demi par la Cour suprême, il souhaite être expulsé au Maroc, en application de l’article 89 du Code pénal.
Le condamné ne sollicite pas l’extradition pour purger le reste de sa peine au Maroc, mais demande plutôt un retour au pays, libre de ses mouvements. Le bureau du procureur n’approuve pas cette proposition de la défense, de même que la partie civile ne juge pas appropriée d’accorder cet avantage à l’accusé sans un minimum d’exigences, rappelant que ce dernier n’avait même pas versé l’indemnité à laquelle il avait été condamné. Mohamed A. a juré que, depuis quelques mois qu’il travaille en prison, il fait de son mieux pour honorer cette dette.
Le tribunal, qui se penchera sur la question ce mercredi, devra livrer sa décision dans les prochains jours.