Les deux Marocains, qui ont fini de purger leur peine pendant l’état d’urgence sanitaire, n’ont pu être extradés, conformément à l’article 57.2 de la loi sur les étrangers, vers le royaume dont les frontières restent fermées pour cause de covid-19.
Le premier Marocain, arrêté à Gipuzkoa en 2016, a été condamné en mai 2017 à deux ans et deux mois de prison pour terrorisme et diffusion de discours radicaux sur Internet. Le second, lui, est un membre d’une cellule de Daech, qui a été condamné à cinq ans de prison par la Cour nationale en décembre 2016 pour avoir mené une vaste activité de propagande à Barcelone et recruté des partisans pour se rendre en Syrie et en Irak.
En attendant la réouverture des frontières marocaines, ils resteront en détention, étant donné que le centre d’internement des étrangers (CIE) est également fermé par le ministère de l’Intérieur en cette période d’état d’urgence sanitaire.