Une perte énorme en perspective pour le tourisme marocain
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Les professionnels du tourisme belge sont partagés entre incertitudes et lueur d’espoir, en cette période où le secteur vit une récession sans précédent. Ils misent sur un éventuel déconfinement, afin de satisfaire les réservations dans les mois à venir.
Avec les voyages à l’étranger, les agences de voyages réalisent de gros chiffres d’affaires. Environ 4 millions de personnes effectuent un "voyage organisé" chaque année, et les destinations France, Espagne, Turquie se taillent une bonne partie de ce marché. Seulement, ce secteur est également frappé de plein fouet par la crise sanitaire mondiale.
"En ce qui concerne le secteur, on espère évidemment que les voyages vont reprendre très vite ; mais la situation soulève beaucoup de questions", explique Koen van den Bosch, le CEO de l’association des agences de voyages en Flandre (VVR). Ce qui a été organisé jusqu’ici, c’était dans le cadre des règles d’avant le coronavirus. À l’avenir, il faudra avoir l’autorisation de voyager à la fois en Belgique et dans le pays de destination.
"Juillet-août, ce sont les départs en vacances, évidemment, mais aussi beaucoup de retours ’ethniques’ vers l’Algérie, le Maroc, etc.", explique Jean-Luc Hans, porte-parole de l’Abto, l’association des tour-opérateurs. Mais il y a, pour le moment, d’autres urgences. "Nous avons déjà beaucoup de travail, car il faut encore rapatrier des gens et gérer les reports d’avril-mai ; ça prend beaucoup de temps", confie-t-il au journal Le Soir. Autre difficulté majeure : la stratégie des opérateurs.
"On regarde d’abord ce qui a été réservé pour juillet-août et on va devoir regarder ce qu’on sera capable d’exécuter, laisse entendre Frank Bosteels (Connections) : quelles compagnies vont voler, quels pays seront ouverts aux visiteurs étrangers (de quelles nationalités ?) et voir le cadre législatif, les impératifs sanitaires, le droit des voyageurs… Aujourd’hui, on n’a pas de position ; il y a beaucoup trop d’inconnues. Ce qui est déjà clair, c’est qu’on ne pourra pas livrer tout ce qui a été réservé, on ne se fait pas de grandes illusions."
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