La station de dessalement de Chtouka Aït Baha est prête
Depuis le 14 mai, la station de dessalement de Chtouka Aït Baha subit des essais qui vont durer trois mois. Sa mise en service est prévue fin octobre 2021.
Face à la demande croissante en eau et à sa rareté dans certaines régions, le Maroc a eu recours au dessalement de l’eau de mer. Plusieurs projets ont été initiés à cet effet afin de sécuriser les besoins en eau potable et en irrigation.
Le Maroc dispose aujourd’hui de grandes capacités pour développer les projets des plus marquants en matière de dessalement d’eau de mer, a indiqué le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, dans une interview accordée à la MAP, précisant que les nombreux investissements dans les énergies renouvelables, aussi bien solaire qu’éolienne, garantissent le dessalement de l’eau à moindre coût.
Parmi ces projets, le ministre a annoncé le lancement d’importantes stations dans les régions du Sud (Laâyoune et Sidi Ifni), soulignant que la nouvelle expérience dans le cadre d’un partenariat public-privé dans la région de Chtouka Ait Baha est de nature à garantir l’approvisionnement en eau potable d’Agadir et d’appuyer le secteur agricole à travers l’irrigation de plusieurs hectares de terrains agricoles.
A lire : Maroc : des stations de dessalement de l’eau de mer pour combler les besoins en eau potable
En plus de la mise en œuvre de ces installations, Nizar Baraka a cité le lancement du projet de Dakhla à travers l’exploitation de l’énergie éolienne pour le dessalement de l’eau, ce qui permettra d’assurer l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation de grandes superficies agricoles sans avoir recours à la nappe phréatique.
À terme, un total de 20 stations de dessalement de l’eau seront installées à travers le royaume, a-t-il souligné, précisant que l’ensemble des villes touristiques s’orientent vers ce procédé.
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