L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a annoncé la mise en service prochaine de deux nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer, après celle de Chtouka Aït Baha, évoquée récemment par le ministre de l’Agriculture.
Une nouvelle station de dessalement de l’eau de mer sera opérationnelle à Laâyoune dès le deuxième semestre de l’année 2021. Selon le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, elle permettra de combler les besoins en eau potable des habitants de cette ville et ceux des villes avoisinantes jusqu’en 2040. D’un coût total de 370 millions de dirhams, et d’une capacité de production de 26 000 m³/j, elle viendra renforcer la production de 26 000 m³/j de la première station et les 10 000 m³/j d’eaux souterraines.
La réalisation d’une deuxième station de dessalement de l’eau de mer à Tarfaya, quant à elle, vient apporter une solution « efficace » à la demande en eau potable dans la ville, souligne El Hafifi qui ajoute que ce projet de grande importance, d’un budget de 8 millions de dirhams, a été mis en œuvre dans un délai très court. Il permettra de pallier la carence en eau de 36 % notée dans la production d’eau potable et de combler les besoins en eau potable à court terme, surtout en période estivale.