Maroc : les élections de 2021 vont-elles être reportées ?
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Alors que les échéances électorales s’approchent à grands pas, c’est la veillée d’armes au sein des partis politiques. Le marché de la transhumance politique sera très animé. Le RNI d’Aziz Akhannouch semble mieux aguerri pour tirer grand profit de ce « mercato hivernal des partis politiques ».
L’avènement des scrutins législatif, régional et communal fait accélérer les repositionnements au sein des formations politiques. Communément qualifié de « mercato hivernal des partis politiques », le phénomène devrait connaître une plus grande ferveur dans les prochains mois, signale Al Ahdath Al Maghribia.
Selon le quotidien, le parti du Rassemblement national des indépendants (RNI) du ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch est mieux paré pour s’offrir les meilleurs éléments de ce mercato. En effet, depuis quelque temps cette formation s’impose comme étant le point de chute privilégié des politiciens influents, au nombre desquels on peut citer le parlementaire du Mouvement populaire (MP), Haj Simo. S’appuyant sur ses sources, le même média annonce l’arrivée sous peu du président du Conseil communal de Ksar el Kébir, au sein du parti de la Colombe.
De l’autre côté, le Parti Authenticité et modernité (PAM) dirigé par Abdellatif Ouahbi, est annoncé comme la formation politique qui sortira de ce mercato hivernal, plus mal en point que jamais. Dans la région du Souss notamment, on annonce le départ de plusieurs de ses cadres. Ces derniers entendent descendre du Tracteur pour s’offrir la Colombe qui, semble-t-il, leur assurera la victoire lors des prochaines échéances électorales. C’est ainsi que Karim Achengli, président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Agadir, a claqué la porte du PAM pour animer le jeu électoral dans les rangs du RNI. À sa suite, plusieurs présidents de Conseils communaux de la région du Souss sont annoncés sur la ligne de départ, appuie la même source.
Comme le PAM, l’Istiqlal également verra partir certains de ses membres importants qui s’apprêtent à rejoindre le RNI. Le vent de la transhumance n’épargnera guère, le Parti du Progrès et du socialisme (PPS) dont plusieurs cadres locaux ont choisi de rejoindre l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
La vague de départs qui s’observe n’épargnera pas non plus, le Parti de la Justice et du développement (PJD) du Chef de gouvernement Saâd Eddine El Othmani qui devra s’apprêter à enregistrer dans ses rangs, des défections significatives.
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