Pour Noureddine Mediane, président du Groupe istiqlalien à la chambre des représentants et membre du comité exécutif du parti de l’Istiqlal, sa formation politique place la question de la participation politique des MRE au centre de ses intérêts et ses programmes. « Ce dossier connaît un long processus historique et est posé depuis les premières élections législatives de 1963. », explique-t-il.
Selon M. Mediane, aujourd’hui, on ne peut réduire à l’économique ou au financier, le rôle des quelque 6 millions de Marocains du monde. Ces MRE ont besoin de se faire entendre, et l’ont déjà fait, à travers de nombreuses propositions dans le mémorandum commun que l’Istiqlal, le PAM et le PPS remis au ministère de l’Intérieur.
L’activation du droit de vote et de la représentativité politique des MRE, prévu dans l’article 17 de la constitution marocaine, la mise en place d’une nouvelle carte électorale qui se traduit par la création d’une 13ème région, le mode de scrutin propre au vote des MRE, la réclamation d’un quota en faveur des MRE…, sont des questions qui préoccupent, affirme-t-il, le parti.
Tout comme la représentativité des MRE. « Cette communauté, ayant un énorme potentiel, serait d’une grande utilité aux institutions élues », a-t-il insisté.
La priorité de l’heure, les MRE doivent adresser des pétitions au Chef du gouvernement et au ministère de l’Intérieur, pour faire pression sur le gouvernement, et donc accélérer le processus de la participation politique de la diaspora.