Deux positions se dégagent. Certains responsables politiques soutiennent que les élections de 2021, test grandeur nature, doivent se tenir conformément aux délais constitutionnels et légaux. Ces élections devront conduire à la désignation de 32 000 élus locaux dans les assemblées communales, provinciales et préfectorales ainsi que les conseils régionaux, en plus des représentants des salariés et des 515 membres des deux chambres du Parlement, rapporte Assabah.
D’autres responsables de partis politiques appellent au report pur et simple desdites élections en raison de la situation épidémiologique peu rassurante du pays. Ils préfèrent que le montant de 3 milliards de DH représentant le coût des élections soit reversé au fonds spécial Covid-19 pour servir à des fins économiques et sociales. Selon eux, ce report est nécessaire car cela permettra d’éviter le risque élevé de contamination pendant la campagne électorale.
Ce qu’il s’était passé à Marrakech lors des dernières élections partielles conforte la position de ces responsables politiques. Des candidats et élus PJD avaient été déclarés positifs au Covid-19. Par conséquent, ces responsables veulent écrire au chef du gouvernement pour lui demander de reporter le débat sur les élections. Ils demandent de prioriser la relance de l’économie et l’amélioration de la situation sociale du pays.