L’arganier, symbole du Maroc, en voie de disparition ?
Au Maroc, le réchauffement climatique et l’exploitation forestière pourraient être responsables de la disparition de l’arganier, l’arbre dont l’un des rôles est de produire...
Le Maroc a décidé de limiter l’exportation de l’huile d’argan. Voici les explications du gouvernement.
À compter du 1ᵉʳ juillet, l’exportation de l’huile d’argan torréfiée et non torréfiée présentée dans des emballages supérieurs à 5 litres sera soumise à une licence, a indiqué un communiqué de l’administration des douanes.
Dès cette date, les exportateurs désirant bénéficier de licences d’exportation des produits susmentionnés devront déposer leurs demandes sur la plateforme PortNet accompagnées d’une copie de la facture pro-forma.
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À travers cette mesure, le gouvernement vise à contrôler les quantités exportées, quelle que soit la contenance, et de maintenir les emplois des personnes travaillant dans la filière au Maroc, notamment celles qui s’occupent de la mise en bouteille, a expliqué Mustapha Baitas.
Selon le gouvernement, l’huile exportée en vrac ne profite pas au Maroc, étant donné que le remplissage en huile des petites bouteilles génère des emplois, ici dans le Royaume, d’où la nécessité de contrôler son exportations.
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À compter du 1ᵉʳ juillet prochain, l’exportation de l’huile d’argan au Maroc sera soumise à condition.
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