Dans un mémo interne, le gouverneur de Meknès fait part de son intention d’interdire les applications de covoiturage comme Uber ou Careem, fait savoir Morocco Word News. Cette note fait suite aux plaintes des comités syndicaux représentant les intérêts des chauffeurs de taxi de la ville. Ils affirment n’avoir pas les licences et les qualifications nécessaires pour effectuer le travail. « Ces pratiques sont contraires à la loi et ont un impact négatif sur le processus normal de ce secteur hautement réglementé, indique le mémo. Il s’agit en outre d’une concurrence non réglementée qui pourrait nuire collatéralement aux principes d’égalité des citoyens. »
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Depuis l’apparition des applications de covoiturage au Maroc, les tensions sont vives entre les chauffeurs de taxi et ceux qui proposent ces applications. Les conducteurs dénoncent une concurrence déloyale et critiquent les sociétés de covoiturage pour le manque de surveillance réglementaire. Les entreprises comme Careem ont beau tenter d’apaiser les tensions en trouvant des accords avec les conducteurs pour que ceux-ci utilisent leurs applications mais la cohabitation demeure quasi impossible.