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Maroc : la mafia des taxis impose sa loi
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Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, s’active pour la mise en place d’un nouveau modèle de gestion du transport urbain, afin de réorganiser le secteur et d’en assurer le fonctionnement plus rationnel.
Alléger les charges financières supportées par les collectivités locales tout en garantissant la continuité et l’amélioration du service public. Telle est la portée de la réforme du secteur (2025-2029) axée sur une distinction nette entre l’investissement en infrastructures et l’exploitation quotidienne des services. Cette transformation ne sera possible que grâce à un partenariat entre le ministère de l’Intérieur, les collectivités territoriales et plusieurs institutions publiques et parapubliques. Fondée sur une coopération accrue, « cette approche entend mutualiser les ressources et instaurer une gouvernance plus rigoureuse du secteur ». Ainsi, il est question de doter les villes des équipements nécessaires tout en assurant un suivi efficace de leur exploitation.
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D’un coût global de près de 11 milliards de dirhams, ce projet comprend l’exploitation des bus, l’aménagement et l’équipement des stations, l’installation de bornes intelligentes, la mise en place d’un système centralisé de gestion de la billetterie ainsi que le développement d’infrastructures d’entretien et de maintenance, mais aussi l’amélioration de l’accessibilité et l’intégration de solutions numériques destinées à fluidifier le trafic et à faciliter l’usage du transport public.
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La gestion de ce dispositif sera confiée à 37 autorités délégantes. Celles-ci seront chargées de superviser les opérations et de veiller au respect des engagements contractuels souscrits par les exploitants. Le ministère de l’Intérieur se chargera de l’acquisition des nouveaux véhicules. Les autorités délégantes devront, eux, conserver une marge de manœuvre dans le choix des opérateurs et la définition des modalités d’exploitation.
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