Chaînes au cou, les chauffeurs de taxi ont pris d’assaut les rues pour dénoncer les mesures sanitaires imposées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le covid-19, rapporte L’Opinion. En cause, la décision des autorités de limiter le nombre de passagers à trois au lieu de six, afin de respecter la distanciation d’au moins 1 mètre dans ces transports en commun. Ce qui, aux yeux des manifestants, constitue un énorme manque à gagner.
Cette manifestation, qui fait suite à celle tenue le 18 juin dernier à Salé, s’est déroulée dans le quartier Al Kamra. La revendication essentielle des chauffeurs concerne le retour à la normale du nombre de passagers en taxis, comme c’est le cas pour les bus, trains, tramways, etc.
À en croire l’un des manifestants, le rapport revenu/charges actuel ne permet pas de trouver son compte. « Avec 4 500 dirhams (412 euros) en moyenne, il est difficile d’honorer ses engagements vis-à-vis du propriétaire du taxi et de l’assurance annuelle », déclare-t-il à L’Opinion.