Maroc : les doctorants militent pour la suppression des frais de formation

4 novembre 2020 - 01h30 - Maroc - Ecrit par : G.A

La formation doctorale au Maroc devient de plus en plus chère, obligeant bien de doctorants à abandonner si près du but. Quelque 90% d’abandon sont enregistrés chaque année.

Le premier facteur qui favorise ce fort taux d’abandon est lié aux frais de formation annuels. D’ailleurs, les salariés et fonctionnaires qui souhaitent s’inscrire en cycle de recherche ont entamé une procédure pour la suppression des frais de formation. Ils payent en fonction de leur salaire entre 5 000 et 10 000 DH par an. Une somme qui n’a pas de sens, selon ces fonctionnaires, surtout avec une année académique perturbée par la pandémie du coronavirus.

Ce n’est pas la première fois que la suppression des frais de formation est agitée par des doctorants. La question avait été évoquée il y a quelques années. Elle a débouché sur un procès contre l’Université Mohammed V de Rabat qui l’a remporté en appel. L’Université est aujourd’hui la seule institution à exiger cette tarification qui selon elle, est une « contribution citoyenne » qui permet de soutenir la qualité de la formation.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Prix - Education - Recherche - Université Mohammed V de Rabat

Aller plus loin

Maroc : les doctorants ressortent dans la rue

Face à la sourde oreille du gouvernement dans le dossier de leur insertion dans la fonction publique, les doctorants sont décidés à aller jusqu’au bout. Ils annoncent des...

Coronavirus : le Maroc investit dans la recherche

Le département de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le Centre national pour la recherche scientifique et technique ont lancé un programme de soutien à...

Ces articles devraient vous intéresser :

Une espèce dangereuse de poisson s’approche des côtes marocaines

Apparu pour la première fois en Israël il y a plus de trois décennies, le poisson-lion (Rascasse volante), une espèce dangereuse, se rapproche des eaux marocaines.

L’arabe obligatoire dans une école en Belgique

Un établissement catholique flamand propose un cours d’arabe obligatoire à ses élèves de dernière année, une initiative inédite en Belgique.

Dix ans de souffrance : un Marocain victime d’un scrotum géant

Un Marocain a vécu un véritable cauchemar pendant dix ans, son scrotum ayant progressivement enflé jusqu’à atteindre la taille d’un ballon de plage, selon un rapport médical publié dans Urology Case Reports.

Maîtrise de l’anglais : le Maroc à la traîne

Alors que les Marocains délaissent de plus en plus le français pour l’anglais, le Maroc est encore à la traîne quant à la maitrise de langue de Shakespeare.

Écoles privées au Maroc : hausse des frais et colère des parents

Des écoles privées ont décidé d’augmenter les frais de scolarité à la prochaine rentrée au grand dam des parents d’élèves. Préoccupée, une députée du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) appelle le gouvernement d’Aziz Akhannouch à agir pour empêcher...

L’enseignement de la langue amazighe généralisé dans les écoles marocaines

Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports vient d’annoncer son plan de généralisation de l’enseignement de la langue amazighe dans tous les établissements du primaire d’ici à l’année 2029-2030.

Les archéologues font une étonnante découverte au Maroc

Une équipe internationale de chercheurs a découvert des preuves de l’utilisation il y a 15 000 ans de plantes médicinales dans les grottes de Taforalt au Maroc, a annoncé l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine relevant du...

Maroc : des centres pour former les futurs mariés

Aawatif Hayar, la ministre de la Solidarité, de l’intégration sociale et de la famille, a annoncé vendredi le lancement, sur l’ensemble du territoire du royaume, de 120 centres « Jisr » dédiés à la formation des futurs mariés sur la gestion de la...

Écoles privées au Maroc : mauvaise nouvelle pour les parents

Mauvaise nouvelle pour des parents d’élèves au Maroc. Des écoles privées prévoient d’augmenter encore leurs frais de scolarité à la rentrée prochaine.

Maroc : Vent debout contre le français à l’école

Au Maroc, un regroupement d’enseignants, d’étudiants et d’élèves s’oppose à l’enseignement des matières scientifiques en français dans les écoles publiques, dénonçant une violation de la Constitution et des textes régissant le secteur de l’éducation.