Au cours d’une récente conférence-débat organisée à Casablanca par la Chambre de Commerce britannique sur le thème, “le développement des infrastructures pour une meilleure économie”, le royaume a réaffirmé son ambition de poursuivre dans la même dynamique des grands travaux, en vue d’accélérer son développement, rapporte Aujourd’hui le Maroc.
Les grandes lignes de cette rencontre avec, entre autres projets, les Ports de Dakhla-Atlantique et Kénitra-Atlantique, l’extension de la ligne LGV entre Marrakech et Agadir, le développement du ferroviaire classique et de nouvelles autoroutes.
Selon les responsables de l’administration, ces projets “nécessiteront une enveloppe de 600 milliards de dirhams”, précise la même source. Et d’ajouter qu’une commission d’investissement sur les infrastructures verra bientôt le jour, en vue d’une gestion rationnelle de la cagnotte prévue.
En outre, le Maroc, qui entend conforter davantage sa place de leader du réseau autoroutier d’Afrique du Nord (1.800 km), multiplie les réalisations avec, notamment, la construction d’une liaison entre Tit Mellil et Berrechid, d’une valeur d’1,7 milliard de dirhams. Le démarrage des travaux de ce projet, logé dans la région du grand Casablanca, est prévu pour 2020, indique la même source.