
Les agriculteurs marocains continuent de produire de l’avocat destiné à l’exportation, malgré le stress hydrique que connaît le royaume. Le volume des exportations de ce produit a déjà atteint 30 000 tonnes.
Le Maroc est le premier client arabe de l’Algérie, d’après un rapport du Centre national algérien des statistiques des douanes, rendu public mardi, estimant les importations marocaines en produits algériens à 1,7 milliard de dollars en 2012.
Les rapports commerciaux entre le Maroc et l’Algérie continuent à se développer malgré les relations tendues entre les deux pays, dont les frontières terrestres sont fermées depuis 1994, suite à l’attentat contre l’hôtel Isni à Marrakech.
Avec 936 millions de dollars de produits importés d’Algérie en 2011, le Maroc était il y a deux ans, le deuxième client arabe de l’Algérie après la Tunisie. En 2010, ces importations totalisaient 713 millions de dollars.
Les importations algériennes en provenance du Maroc sont plus faibles avec 281 millions de dollars. Les premiers fournisseurs de l’Algérie sont l’Arabie Saoudite (467,2 millions), la Tunisie (407,75 millions) et l’Egypte (380,56 millions).
A l’occasion du 24e anniversaire de l’Union du Maghreb Arabe le 17 février dernier, le Roi Mohammed VI avait réaffirmé l’attachement du Maroc à "l’option maghrébine comme enjeu stratégique incontournable", et plaidé pour "l’instauration d’un nouvel ordre maghrébin, fort et agissant".
En 2011, Lakhdar Brahimi, ancien ministre algérien des Affaires étrangères, avait estimé qu’il était impossible de parler d’un Maghreb Arabe uni sans une ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc. Ces frontières coûteraient chaque année 2 points de croissance au Maghreb.
Ces articles devraient vous intéresser :