Léger recul du Maroc dans le classement 2020 de prospérité des pays

21 novembre 2020 - 14h00 - Maroc - Ecrit par : I.L

Le Maroc vient de perdre deux places dans le classement 2020 de prospérité des pays. Le Royaume occupe la 96e place sur les 167 pays analysés, avec un score global de 54,9.

Dans ce classement, le Maroc a perdu 2 places par rapport à l’année dernière, mais il en gagne 4 par rapport à 2010. Il s’agit d’une initiative du Legatum Institute, un think-tank indépendant basé à Londres. Plusieurs critères sont pris en compte dans le cadre de ce classement à savoir la santé, l’éducation, le capital social, la protection des investisseurs, l’éducation, l’intégrité du gouvernement et la pollution de l’air, etc…

Au niveau de la région MENA, le royaume se positionne à la 10ᵉ place sur 19 pays, soit un recul de 4 places par rapport à 2010. S’agissant de l’accès au marché et d’infrastructure par rapport à 2010, le Maroc a connu une avancée remarquable en progressant de 13 rangs au niveau mondial. En ce qui concerne son environnement d’investissement, il a bénéficié de 13 places depuis 2010 et se classe à la 65ᵉ place. Quant aux progrès réalisés dans les conditions des entreprises, le pays a engrangé 34 places et se hisse au 61ᵉ rang mondial.

Le rapport précise que le Maroc a progressé de 13 rangs au niveau mondial, en matière d’accès au marché et d’infrastructure par rapport à 2010, en raison de l’amélioration significative de ses infrastructures, en particulier son marché concurrentiel de la téléphonie mobile, qui a amélioré l’accès à internet de haute qualité. Il a également progressé de 19 places depuis 2010, au 65ᵉ rang, pour son environnement d’investissement, à la suite de réformes importantes renforçant les droits de propriété intellectuelle et des investisseurs.

La plupart des progrès ont été réalisés dans les conditions des entreprises, en hausse de 34 places au 61ᵉ rang mondial, principalement en raison de la réduction du temps que les entreprises passent à se conformer à la réglementation, selon la note relative au Maroc. Par ailleurs, le niveau du capital social s’est largement dégradé, renvoyant le pays à la 164ᵉ place sur la base de ce critère. Si les scores de la gouvernance et de l’environnement naturel ont reculé, le secteur sanitaire a stagné par rapport à 2010.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Classement - Développement

Aller plus loin

Le Maroc, 96ᵉ pays le plus prospère en 2023

Le Maroc est 96ᵉ le plus prospère, selon Legatum Prosperity Index 2023. Plusieurs critères tels que la croissance économique, le niveau de l’éducation, la santé, le bien-être et...

Compétences en anglais : voici la place du Maroc

Bien que l’anglais soit de plus en plus pratiqué au Maroc, le niveau du royaume dans la maîtrise de la langue est inférieur à d’autres pays. Sur 100 pays analysés, le Maroc...

Eolien : le Maroc, dans le top africain

Le Maroc occupe la 3ᵉ place dans le domaine de l’énergie éolienne sur le continent africain.

Le Maroc, un des pays préférés des leaders d’opinion

Le Maroc se classe deuxième sur la liste des pays préférés des leaders d’opinion derrière l’Afrique du Sud. C’est ce qu’indique, vendredi 7 février à Paris, Africaleads...

Ces articles devraient vous intéresser :

Aéronautique : le Maroc décolle et concurrence les géants européens

À l’heure où les constructeurs aéronautiques de l’Europe peinent à répondre à la demande, le Maroc travaille à devenir une plaque tournante de l’aérospatiale.

Tourisme : le Maroc affiche ses ambitions

Lentement mais sûrement, le Maroc fait un grand pas vers la concrétisation de son ambition d’accueillir 26 millions de visiteurs d’ici 2030, avec un objectif intermédiaire de 17,5 millions de touristes et la création de 200 000 emplois d’ici 2026.

Les Marocains du monde, des compétences « sous-exploitées » par le Maroc

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) contribuent faiblement au développement du Maroc. Pourtant, leurs compétences sont nécessaires pour relever les défis économiques et socioculturels du royaume.

L’aéroport de Tanger fait peau neuve

Le projet de développement et d’expansion de l’aéroport Ibn Batouta, vise à contribuer au développement touristique et économique de la ville de Tanger. La commune apporte une contribution financière.

Maroc : Trop de centres commerciaux ?

Au Maroc, la multiplication des malls soulève des inquiétudes. Les fermetures de plusieurs franchises enregistrées ces derniers temps amènent à s’interroger sur la viabilité de ce modèle commercial.

Mohammed VI : un discours centré sur les MRE

Dans son discours à l’occasion du 49ᵉ anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed VI a annoncé une réforme dans le mode de gestion des affaires des Marocains résidant à l’étranger (MRE). Ceci, en vue de mieux répondre aux besoins de cette communauté.

Les MRE : des acteurs économiques majeurs, oubliés par les institutions

Un récent rapport du Centre Al Hayat met en exergue la contribution significative des Marocains résidant à l’étranger (MRE) au développement de leur pays d’origine. Toutefois, ces derniers restent confrontés à des difficultés qui limitent leurs...

Mohammed VI : ses succès et ses défis

Le roi Mohammed VI a fêté en août ses 60 ans et ses 24 ans de règne. Son fils Moulay Hassan, prince héritier, soufflait quelques mois plus tôt, le 8 mai, ses 20 bougies. À un an de ses 21 ans, âge requis pour être roi, les inquiétudes quant à la santé...

Un coup de pouce bienvenu pour les commerçants marocains

Suite à la directive de Bank Al-Maghrib (BAM) publiée le 25 septembre 2024, qui plafonne désormais le taux d’interchange domestique à 0,65%, le Centre monétique interbancaire (CMI) a été contraint de s’aligner.

Comment les transferts des MRE dopent l’économie marocaine

Depuis 2003, le Maroc célèbre chaque 10 août la Journée nationale des migrants. Instaurée par le roi Mohammed VI, elle offre l’occasion de mettre en lumière la contribution des Marocains résidant à l’étranger (MRE) au développement économique, social...