Le plan d’expansion ferroviaire séduit les investisseurs qui sont prêts à financer les projets marocains. En témoigne la réussite par l’Office national des Chemins de fer (ONCF) d’une levée de fonds.
A Kénitra, les scientifiques et les passionnés œuvrent pour la préservation de l’habitat de la cigogne dans un contexte marqué par les changements climatiques et le développement de la ville.
Le Maroc attache du prix à un oiseau de son écosystème. Il s’agit de la cigogne dont les habitudes changent en raison de la sécheresse, de l’industrialisation et de l’urbanisation.
En effet, les barrages construits depuis les années 1950 assèchent les zones humides proches de Kénitra. En conséquence, la cigogne se réfugie ces dernières années sur les montagnes d’ordures qui bordent le fleuve dans la région de Gharb, indique Libération. Cette situation influe sur la santé de l’oiseau.
Pour inverser la tendance, l’Association Oxygène pour l’Environnement et la santé, fondée par Ayoub Krir, sensibilise les habitants de Kénitra à la préservation des oiseaux et plus largement de la biodiversité. La cigogne est « un trésor de Kénitra », un « monument culturel à valoriser », a fait savoir le jeune étudiant.
Par ailleurs, Kénitra accueillera, courant 2020, la cinquième édition du Festival international des Oiseaux, initiée par le Vice-président de Grepom-Birdlife, un ardent défenseur des spécimens menacés dans la région.
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