Tanger réclame une troisième station de dessalement des eaux usées
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Pour résoudre le problème de la rareté des ressources en eau, la Régie autonome multi services d’Agadir (RAMSA) a engagé des investissements en vue de la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation des espaces verts et des golfs dans la région Souss-Massa.
Dans son dernier numéro, La Vie Éco décrypte la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation des espaces verts et des golfs dans la région Souss-Massa, soulignant que la question de la rareté de l’eau est un phénomène récurrent dans toute la région.
Le bilan des ressources en eau exprime depuis des années un déficit annuel, précise-t-il, ajoutant que la région dispose d’une nappe phréatique qui subit un déstockage continu qui se traduit par une baisse généralisée du niveau piézométrique, en raison notamment de la surexploitation des ressources pour l’irrigation et l’arrosage. De quoi initier le recours aux eaux non conventionnelles.
D’après l’hebdomadaire, la RAMSA a réalisé d’importants investissements pour le traitement des eaux usées du Grand Agadir à travers la station d’épuration tertiaire implantée dans la localité de Mzar et mise en service en 2010.
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À travers ces projets, la régie a pour objectif d’assurer un potentiel annuel de 12 millions de m³ en eaux épurées dont la qualité sanitaire correspond à la catégorie A conformément aux normes d’irrigation des espaces verts, indique une note de la direction, ajoutant que l’initiative ambitionne de substituer une partie de la consommation d’eau potable du Grand Agadir utilisée dans l’arrosage des espaces verts.
Et d’ajouter qu’elle vise aussi de générer un gain économique important en termes d’éléments nutritifs fertilisants.
S’agissant du financement, la publication rapporte qu’une enveloppe de 150 millions de dirhams a été allouée au projet de réutilisation des eaux usées épurées pour l’arrosage des espaces verts et golfs du Grand Agadir.
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