Tanger réclame une troisième station de dessalement des eaux usées
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Les villes de Tanger et Gzenaya se dotent d’un projet d’épuration et de recyclage des eaux usées traitées pour l’arrosage des espaces verts. Il est le fruit d’un nouveau partenariat entre la société délégataire Amendis ainsi que des départements institutionnels concernés et des conseils élus.
Dans un communiqué, les responsables d’Amendis informent que ce projet vise plus précisément à assurer « l’arrosage des principaux espaces verts non desservis dans le cadre de la convention de 2016 à partir des eaux usées traitées issues de la STEP de Boukhalef », ajoutant qu’il vient en complément de la première phase réalisée dans le cadre de la convention signée le 16 décembre 2016.
D’un coût global de 124 millions de dirhams, l’ouvrage engage le Nord en faveur de la préservation des ressources hydriques et de la valorisation des eaux usées épurées pour l’irrigation.
La note rappelle par ailleurs que la station d’épuration Boukhalef, inaugurée il y a six ans, est à base de boues activées avec traitement tertiaire. À terme, « elle permettra de desservir une surface supplémentaire de 150 ha ayant un besoin en eau de 3 millions de m³/an et qui comprend notamment les espaces verts se situant au niveau du complément de la RN1, la RN2, la rocade maritime, la corniche, boulevard Al Qods, Moulay Rachid, Ziaten ».
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Fort de son expérience, la filiale de Veolia Maroc s’engage pour le nouveau projet, dans la gestion, l’exploitation et la maintenance des installations d’adduction et de distribution de l’eau épurée avant compteur. Il s’agit d’assurer le suivi qualitatif des eaux destinées à l’arrosage des espaces verts aux points de livraison des eaux usées épurées, selon les normes de réutilisation en vigueur.
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