La France au cœur du projet TGV Kénitra - Marrakech, elle injecte de l’argent

Le Maroc avance lentement, mais progressivement vers la réalisation du projet de train à grande vitesse Kénitra-Marrakech. Il reçoit un soutien financier important de la part de la France.

Des pas importants ont été franchis ces derniers mois, notamment sur le plan financier. Quatre accords, dont un portant sur le financement de la ligne Kénitra-Marrakech à hauteur de 2 milliards d’euros et la fourniture de 18 trains à grande vitesse de la marque Alstom, ainsi qu’un volet de maintenance et de compensation industrielle ont été signés lors de la récente visite du président de la République française Emmanuel Macron au Maroc. Ces accords s’inscrivent dans le cadre de la Déclaration relative au « Partenariat d’exception renforcé », signée en octobre dernier par les dirigeants des deux pays.

Des échanges ont eu lieu jeudi 26 décembre 2024, entre le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, et Christophe Lecourtier, ambassadeur de la France au Maroc, afin de renforcer les liens bilatéraux dans le secteur ferroviaire. Les deux responsables ont salué la qualité des relations de coopération entre le Maroc et la France dans les secteurs des transports et de la logistique, et ont exploré les moyens de développer ces relations. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’accord bilatéral renforcé signé en octobre dernier entre les deux pays, visant à développer des relations de coopération dans le domaine ferroviaire.

Le projet de train à grande vitesse Kénitra-Marrakech est divisé en 11 sections, dont 6 sections attribuées aux entreprises marocaines pour une valeur totale de 13,5 milliards de dirhams.