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Fares, élève en classe de 6ᵉ au collège Jules-Verne, est constamment victime de harcèlement scolaire. Excédé, il ne veut plus retourner en classe. Ses parents envisagent désormais de lui faire l’école à la maison.
Fares, élève de 12 ans est placé en classes particulières pour élèves en situation de handicap (Ulis*) parce qu’il est atteint du syndrome du Doose pouvant lui provoquer des crises d’épilepsie. Depuis, il est le souffre-douleur de certains élèves de sa classe. « Chaque semaine, on se rend au collège parce qu’il se fait insulter, taper, étrangler même. Dans la cour ou dans les toilettes en général. Quand il y parvient, Fares s’enferme au cabinet et nous appelle pour qu’on vienne le chercher. À chaque fois que ça arrive, je demande à voir un cadre de l’établissement. On m’écoute mais rien n’est concrètement fait. Depuis le début de l’année, il n’y a qu’un du groupe qui a pris deux jours d’exclusion », raconte à L’Indépendant Sarah, la mère de l’adolescent.
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Ses camarades lui feront subir la violence de trop le 22 mars, pendant un interclasse. Fares sera poussé dans les escaliers. La fille d’une amie a vu la scène et a prévenu la mère de l’adolescent. Elle retrouve son fils, terrorisé, et visage ensanglanté, dans le camion des pompiers. Elle l’emmène immédiatement à l’hôpital de Carcassonne. « En plus de ses deux yeux au beurre noir, sa paupière inférieure droite s’est ouverte. Il a également une fracture du nez. Il a obtenu deux jours d’ITT qui devraient être revalorisés la semaine prochaine par un médecin légiste », précise Sarah.
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Face à la difficulté d’entrer en contact avec le rectorat de l’académie de Montpellier, elle porte plainte contre neuf élèves. « Je ne peux laisser passer cette violence gratuite envers mon fils. Il faut que le rectorat et l’établissement agissent pour que ces gamins prennent conscience de ce qu’ils ont fait. » Après cet épisode, Fares ne souhaite plus aller à l’école. « J’ai peur que ça recommence. Je veux faire l’école à la maison maintenant », dit-il. C’est finalement ce que ses parents envisagent de faire.
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« Suite à la déclaration de parents d’un élève de 6ᵉ du collège Jules Verne à Carcassonne qui indiquent avoir porté plainte pour harcèlement à l’encontre de leur enfant, le rectorat tient à préciser que la situation de cet élève et de cette famille est connue et suivie avec attention par le chef d’établissement, en lien avec la cellule de lutte contre le harcèlement de l’académie de Montpellier », a réagi dans un communiqué le rectorat de l’académie de Montpellier.
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