Le journal El Español indiquait dans son édition du 12 décembre que « Rabat déploiera des missiles anti-aériens comme le Dôme de fer israélien dans le détroit, en réponse au renfort militaire espagnol dans les cinq territoires d’Afrique du Nord à savoir : les villes autonomes de Ceuta et Melilla, le rocher de Vélez de la Gomera, le rocher d’Al Hoceima et les îles Chafarinas ».
Plusieurs députés de Vox ont interpelé le gouvernement espagnol à ce sujet à travers une question parlementaire. Plus précisément, ils ont demandé si le gouvernement est informé de la situation et si oui, quelles mesures il entend adopter pour protéger l’intégrité du territoire espagnol.
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Dans sa réponse écrite à laquelle El Confidencial Digital a eu accès, le gouvernement a souligné qu’il « défendra l’intégrité territoriale de l’Espagne et agira avec fermeté en cas de violation ». Ces mots choisis par le ministère des Affaires étrangères qui a sans doute rédigé la réponse du gouvernement à la question de Vox, contrastent avec les termes politiquement corrects et diplomatiques utilisés dans d’autres réponses sur des questions similaires où l’Exécutif se limitait à préciser qu’il travaille à « maintenir la meilleure relation de voisinage possible avec le Maroc, un partenaire stratégique ».
Le Maroc a acquis récemment douze drones turcs, en plus de ceux qu’il a déjà achetés auprès des États-Unis et d’Israël. En décembre, le Maroc a acquis le système de défense aérienne chinois FD-2000B, plus performant que le Sky Dragon 50 dont il disposait depuis des années. Et cette semaine, il a été annoncé l’achat par le Maroc du système israélien Barak MX, capable de neutraliser des menaces aériennes dans un rayon de 150 kilomètres.