Environ 1000 lignes sont sous écoute à Casablanca. Les intéressés sont des personnes qui ont un rapport avec le processus de ce scrutin dans les "circonscriptions dites de la mort", où les dépassements peuvent « porter atteinte à la sécurité de l’Etat », rapporte le quotidien Assabah.
Les personnes soumises à écoute à distance sont des candidats aux élections dont des têtes de listes, mais également des responsables de partis politiques régionaux et provinciaux, ainsi que des dirigeants de l’administration territoriale, des agents d’autorité et des personnes dont les activités ont un rapport avec les élections.
Les écoutes sont effectuées sous la supervision de commissions sécuritaires et sous le contrôle des procureurs généraux auprès des cours d’appel à travers le royaume, précise le journal. C’est le Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) qui est chargé de ces opérations.
Ces écoutes téléphoniques ont pour objectif de traquer les fraudeurs aux élections lors du scrutin communal qui se déroule aujourd’hui au Maroc.